OBOLES

OBOLES

Quelques personnes m’ont proposé un peu de rétribution pour la production de mes articles. J’ai répondu NON, radicalement NON ! J’ai commencé cette série d’articles , en raison de mon état de santé début Juin, sans doute pour mes proches d’abord, et puis, j’ai poursuivi en découvrant qu’en fait, de proches en proches, je m’adressais à tout le monde.

J’ai beaucoup de plaisir à faire ce travail et je suis largement récompensé par le plaisir de faire plaisir et d’avoir peut-être permis à quelques-uns d’en tirer profit.

Cependant, on a réussi à me faire un peu assouplir ma position radicale en me retournant un argument qu’on m’a souvent entendu utiliser moi-même dans de multiples circonstances. Cela est illustré par cette citation de Victor Hugo :” les choses valent ce qu’elles coûtent ” ; c’est dire par voie de conséquence que ce qui ne coûte rien, ne vaut rien.

Bon ! Du coup je suis prêt à accepter des oboles pour faire plaisir aux personnes qui ont envie de s’impliquer personnellement, ne serait-ce que symboliquement, dans le processus .
Je souhaite que ce soit fait nominativement de façon à ce que je puisse, à chaque fois, retourner par les voies de l’esprit un sourire affectueux à ces ami(e)s.

Et puis, pour joindre l’utile à l’agréable, voici que j’ai une destination toute trouvée à ce processus. Beaucoup de personnes me demandent de faire des recueils d’articles et d’autres écrits sous forme de livres. La cagnotte, ainsi constituée par ces oboles de sympathie, servira à compenser un peu les frais occasionnés par ce passage à l’imprimerie.
Elles seront apparentées à la pratique du “pourboire” ou à celle de la “quête” comme celle qui suit les sauts périlleux du saltimbanque, ou encore à celle qui vient à la fin de la messe pour donner une pièce aux enfants de chœur. A ce propos, comme j’en ai quelques uns et quelques unes qui m’assistent dans cette période particulière, ils vont me chambrer si je les traite d’enfants de choeur ; c’est pourquoi, je retire immédiatement cette comparaison et je les désigne tout de suite comme des ami(e)s privilégié(e)s.

Côté pratique : si d’aventure on a envie de m’envoyer ce genre de clin d’œil, il suffit d’un clic sous l’onglet “OBOLES” du blog pour procéder nominativement à ce geste de sympathie.

PS : La présentation est sans doute encore un peu rustique il faudra arranger ça…